Foire aux questions (FAQ) sur le saumon de l'Atlantique

Le saumon de l’Atlantique fait partie intégrante de l'histoire et de la culture de nombreuses communautés autochtones et du Canada atlantique. Cependant, dans de nombreuses zones géographiques, les stocks de saumon de l’Atlantique ont diminué et continuent à faire l'objet de recherches importantes.

Nous mettons tout en œuvre, par le biais de la recherche et de mesures de gestion, pour que les Canadiens continuent à profiter des avantages culturels, sociaux et économiques du saumon de l’Atlantique pour les générations à venir.

1. Question :

Ai-je besoin d'un permis de pêche pour pêcher le saumon de l’Atlantique?

1. Réponse :

Oui, veuillez cliquer sur les liens suivants pour obtenir tous les détails concernant chaque province :

2. Question :

Quand la remise à l'eau des captures a-t-elle été mise en œuvre uniquement pour la pêche récréative du saumon de l’Atlantique dans la région du Golfe?

2. Réponse :

Depuis 2015, la pêche récréative du saumon de l’Atlantique est une pêche avec remise à l'eau des captures uniquement dans la région du Golfe en raison de la tendance à la baisse des retours de saumons. Avant 2015, les pêcheurs pouvaient conserver un certain nombre de petits saumons (48-63 cm de longueur) selon les provinces, grâce à un système d'étiquettes.

3. Question :

Quelle est la limite quotidienne de capture et de remise à l'eau ?

3. Réponse :

Depuis 2020, la limite quotidienne de capture et de remise à l'eau au Nouveau-Brunswick pour les bassins versants des rivières Restigouche et Miramichi a été réduite de dix à cinq saumons de l'Atlantique lors de la pêche de printemps, du 15 avril au 15 mai 2020, et réduite de quatre à deux pour le reste de la saison. Pour l'Île-du-Prince-Édouard, la limite de capture et de remise à l'eau est de deux saumons par jour et pour la Nouvelle-Écosse, elle est de quatre saumons par jour. La limite quotidienne de capture et de remise à l’eau est toujours en vigueur à ce jour.


La plupart des communautés autochtones de la région du Golfe sont toujours autorisées à capturer des saumons adultes et des madeleineaux (grilse) à des fins alimentaires, sociales ou cérémonielles (ASR). Des mesures de conservation volontaires ont été adoptées par certaines communautés autochtones ces dernières années afin de réduire la pression sur les saumons adultes.

4. Question :

Le bar rayé mange-t-il du saumon de l'Atlantique ?

4. Réponse :

Le bar rayé se nourrit de manière opportuniste d'une grande variété de plancton, d'insectes, de poissons et de crustacés. La taille des proies augmente avec la croissance du bar rayé, en commençant par le zooplancton et les larves de poisson, puis en passant aux petits poissons, crevettes et autres crustacés au fur et à mesure que le bar se développe. Le bar rayé est un prédateur qui mange les proies disponibles proportionnellement à leur présence dans l'environnement.

Des études récentes sur l'interaction prédateur-proie entre le bar rayé indigène et le saumon de l'Atlantique (smolts) dans la rivière Miramichi ont fourni des preuves directes et indirectes que le bar rayé consomme chaque année un nombre variable de smolts de saumon émigrés. Il n'est pas certain que cette dynamique naturelle prédateur-proie limite le nombre de saumons adultes retournant dans la rivière Miramichi, car la survie des saumoneaux dans l'environnement océanique reste très faible dans toute l'aire de répartition de l'espèce.

5. Question :

Quelle est l'approche de précaution pour le saumon de l'Atlantique ?

5. Réponse :

L'approche de précaution est une mesure qui prévoit des règles prédéterminées pour la prise de décision qui dictent un effort de pêche raisonnable en fonction de l'état des stocks. Dans le cadre d'une approche de précaution, les mesures de gestion doivent favoriser la croissance des stocks et les prélèvements doivent être maintenus au niveau le plus bas possible jusqu'à ce que le stock ait quitté la zone critique.

Le Ministère continue de travailler avec les groupes autochtones et les intervenants sur un cadre d'approche de précaution pour gérer les pêches du saumon de l'Atlantique, dans le but d'en établir un pour le réseau de la rivière Miramichi comme première étape dans les années à venir, et pour les autres rivières à saumon qui se déversent dans le sud du golfe du Saint-Laurent à l'avenir. En attendant, une gestion prudente doit se poursuivre pour éviter d'aggraver la situation des faibles retours de saumons constatés ces dernières années.

6. Question :

Quels sont les facteurs de stress qui ont un impact sur la survie du saumon de l'Atlantique ?

6. Réponse :

Les facteurs qui influencent la survie du saumon comprennent le stress continu dû aux températures élevées de l'eau et à divers autres changements de l'écosystème des rivières et des océans dus au changement climatique et à d'autres pressions d'origine. Les modifications des écosystèmes qui en résultent vont des modifications des températures des océans, des courants et de la productivité primaire aux altérations des habitats, de la qualité de l'eau, des chaînes alimentaires et des prédateurs.